La motivation s’empare du micro aux
Assises ECTI Pays de la Loire

Dominique GRIMAL

Dominique GRIMAL

Adhérent ECTI 49

Pierre LIARD

Pierre LIARD

Adhérent ECTI 85

Bonjour à tous,

L’équipe « Statégie et Communication » m’a demandé de vous témoigner de ma motivation croissante concernant ECTI et particulièrement dans la recherche de certaines missions et de ma contribution directe dans certains d’entre elles.

Je voudrais vous faire part de cinq raisons importantes qui explicitent cette motivation :

  1. La variété des missions, tant dans l’enseignement supérieur qu’en entreprise de taille TPE/PME.
  2. Les rapports humains, les échanges, tant avec les demandeurs de missions qu’avec mes collègues.
  3. Le fait d’être en binône ECTI – voire plus – ce qui est à la fois enrichissant intellectuellement et plus confortable.
  4. Le plaisir quand nos conseils et recommandations sont pris en compte et mis en oeuvre, même partiellement; c’est souvent l’occasion de revoir notre donneur d’ordre, et, quand tout va bien, de signer une ou de nouvelles missions…ce n’est pas rare, les amis!
  5. Et enfin, le climat de l’équipe locale, avec des appuis de type « back-office », ici à ECTI 49 et au siège à Paris.
Dominique GRIMAL

ECTI 49

Pierre, comment êtes-vous entré à ECTI?

Mon parcours professionnel s’est surtout déroulé dans l’ESS (Economie Sociale et Solidaire)  en tant que Dr départemental puis régional d’un réseau d’associations de services d’aide et de soins à domicile ADMR (Aide à Domicile en Milieu Rural)

 Dans ma 1ère partie de retraite, mes engagements bénévoles ont été en prolongement de mon métier, j’ai eu notamment un mandat d’administrateur de ma caisse de retraite et de prévoyance.

A la fin de ce mandat, j’ai cherché  une activité moins prenante, un peu à la carte, pour continuer à m’occuper et à avoir une utilité sociale. C’est ainsi que je suis entré à ECTI Vendée, il y a 4 ans, pensant faire ,de temps en temps, des missions de conseil auprès d’associations.

 Comme je me suis vite aperçu que le secteur associatif et l’ESS avaient été peu explorés jusque là, j’ai alors proposé au délégué territorial de Vendée, de réactiver mon réseau relationnel sur le département pour faire connaître ECTI et voir avec chaque interlocuteur les possibilités de collaboration.

Parlez-nous des missions que vous avez réalisées depuis votre arrivée chez ECTI

Nous  nous sommes appuyés sur quelques conventions nationales qui avaient été signées dans le secteur social et qui n’avaient pas encore été relayées localement.

Beaucoup de contacts en sont restés à une simple interconnaissance car , comme je le savais déjà, l’ESS s’est grandement organisée et professionnalisée pour avoir ses experts et consultants en interne ou en externe.

Quelques contacts ont néanmoins débouché sur de belles missions, voici 3 exemples rapides

  1.  La MDAV 85 (Maison Départementale des Associations de Vendée)nous a recommandé pour aider une association spécialisée dans les vacances pour jeunes handicapés à monter le dossier de financement pour la rénovation de leur Centre.
  2. . La MSA 44-85 (Sécurité sociale agricole) nous a confié l’animation des formations à la tablette pour des retraités du milieu rural éloignés du numérique
  3. Une Congrégation de moines bénédictins nous a demandé de les aider à se structurer sur le plan médico-social pour faire face au vieillissement et à la dépendance de leurs membres.

Je me suis surtout investi sur ces 2 dernières missions

Que retenez-vous personnellement de ces actions?

Après 4 ans d’activité , je n’ai pas exactement la même vision d’ECTI. Je m’aperçois qu’être ECTIEN ce n’est pas seulement glaner une mission de temps en temps.

C’est plutôt s’engager, avec d’autres, sur un territoire pour détecter des besoins non couverts ou mal couverts et co-construire avec les structures et les personnes concernées, des solutions adaptées.

Finalement au départ je pensais que nos fonctions allaient être surtout techniques et je m’aperçois qu’elles sont tout autant politiques (au sens noble du terme) .

But d’ECTI pour moi = nouer des collaborations de terrain, afin de déclencher des missions qui feront levier sur les évolutions économiques, sociales, culturelles, environnementales dans les territoires.

Cette approche, amène cependant de nouvelles exigences :

  • notre expertise  technique d’un secteur professionnel ou d’une fonction de l’entreprise est toujours nécessaire mais pas forcément suffisante ; il nous faut aussi cultiver, développer une expertise transversale en ingénierie de projet, approche globale et pluridisciplinaire.
  • la durée : pour co-construire avec les personnes et les organisations il faut du temps pour mûrir.
  • la forme de nos interventions  est plutôt de l’ordre de l’accompagnement que de la prescription.

Bien sur c’est plus engageant, mais c’est aussi plus motivant, plus passionnant.

En conclusion?

Fort de cette expérience de 4 années, je me dis qu’être ECTIEN, c’est la triple chance :

  1. d’être en retraite sans être en retrait. De rester dans le coup dans le monde des actifs.
  2. de trouver du sens à sa vie de retraité en se sentant utile socialement
  3. de continuer à s’enrichir humainement et professionnellement par ce partage d’expérériences entre générations.
Pierre LIARD

ECTI 85