La révolution numérique est à Bamako …

mais aussi au Bénin, en Côte d’Ivoire et en Éthiopie.

Conférence de Jean François COCHET

ECTI 49

Depuis plusieurs années, ECTI construit, avec Aliou Mohamed, directeur du CFD du Mali un cycle de conférences techniques.

Dès sa création, le CFD, Centre de Formation pour le Développement, est érigé en établissement public à caractère scientifique et technologique. La particularité du CFD réside dans sa mission de renforcer les capacités des cadres du public, du privé et de la société civile en s’appuyant fortement sur les technologies de l’information et de la communication (TIC), notamment la visioconférence interactive et la valorisation de l’expertise locale.

C’est dans ce cadre, et après avoir donné sa conférence sur la « Révolution Numérique » à de nombreuses délégations régionales d’ECTI, que Jean-François Cochet (ECTI 49) s’adressait cette semaine, à distance, à des interlocuteurs africains, cadres dirigeants de sociétés et d’organismes publics. Une quarantaine d’interlocuteurs l’ont suivie depuis Bamako mais aussi depuis le Benin, la Cote d’Ivoire, d’Ethiopie.

Après avoir présenté et défini simplement les concepts cléscomme Internet, un algorithme, le smartphone, le big data, le cloud, l’intelligence artificielle…, il les a illustrés à travers plusieurs exemples de secteurs industriels ou non, impactés par ces technologies (l’agriculture, la santé, l’enseignement, la ville intelligente…).

Enfin il a expliqué en quoi ces technologies modifiaient aujourd’hui tous les maillons de l’entreprise, et au-delà, de toute organisation publique, para publique ou privée.

L’intérêt du sujet a été tel que la conférence et les questions réponses ont duré plus de 4 heures !

« Ce que je retire de ma présentation et des questions qui ont suivi, c’est que, malgré des moyens financiers très différents, il y a une grande similitude des problèmes rencontrés : accès aux technologies, niveau d’enseignement, responsabilité concernant les données et leur archivage, sécurité des réseaux, … » nous a confié Jean-François Cochet. Avant de poursuivre : « Ma conclusion porta essentiellement sur deux points : faire le maximum pour comprendre ces technologies et leurs enjeux ; développer au maximum l’esprit critique afin de maitriser au mieux leur utilisation ».

A travers un mail de remerciement, Monsieur Aliou Mohamed a exprimé le vif intérêt ressenti par les participants à cette conférence de vulgarisation centrée, non pas sur les technologies elles-mêmes, mais sur leur impact dans la vie sociale et économique.